Je crois ne céder qu'à ta
beauté suprême,
Ne suivre que la musique de
ta voix sublime
M'évanouir au firmament de
ton regard,
Me fendre en la lueur de ton
adoration certaine,
Je fais mes ablutions avec
l'eau des averses
De mes larmes noyant mon
petit être qui souffre !
Et tes versets guident mon
errance, mon errance,
Et sur les dunes
silencieuses de ma vie antérieure
Tumultueuse et longtemps
déserte,
Et tes métaphores
m'envoûtent et m'entraînent
Dans la sublimation de ta
parole
Dans la grandeur de ton
Etre,
Je ne cesse de me
prosterner,
Devant la grandeur de ta
Création?
Je psalmodie ton nom, tout
le long de ton livre,
Toujours ouvert et à jamais
ni tout à fait fermé,
Toujours profond et jamais
ni tout à fait fini !
J'égrène le chapelet de tes
différents noms
Et je pleure mon ingratitude,
je hais mon ignorance !
Et je plains ma faiblesse,
j'évite ma mauvaise conscience !
Toi, l'éternel, Clément et
miséricordieux !
Tu me pardonnes l'égarement
de ma faible conscience,
De mes doutes itératifs,
débiles et sans raison !
Car mes péchés sont plus
graves que mon ultime rédemption !
Abdelmalek Aghzaf, Fès, Le
02/03/2015©®
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire