Je dis non,
par ce qu’un OUI entraîne très souvent beaucoup de « oui » qui ne
s’arrêtent jamais. Mon non net, sans explication, arrête tout autre
discours. Un non fait circuler les gens
ailleurs et toujours, à la quête d’un
oui naïf, niais et candide, sans aucune expérience. Un non ferme et catégorique
clôt les débats byzantins, donne fin aux réunions sans fin. Pourtant, un non,
de nuit, peut devenir un oui, de jour et
réciproquement pareil !
Mon non à
moi limite les dégâts, me rend responsable de mon MOI, me préserve ma liberté
et me fait vivre ma solitude sans aucun émoi. En toute quiétude !
Mon non fait
dire aux gens que je suis plus égoïste, philanthrope, orgueilleux, vaniteux,
malade, solitaire, imbu de mon amour propre et plein d’autres complexes !
Je me fie à
mon non et je laisse tomber, très souvent, mon oui, pour être plus tranquille
dans ma négation ! Ai-je tort ?
Abdelmalek
Aghzaf, Fès, Le 13/05/2015®©
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