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jeudi 16 octobre 2014

Mes derniers textes poétiques brefs et en prose :

http://w.tt/1sYdVaC


Belle journée automnale qui s'annonce.
Il fait très froid la nuit et très tôt le matin.
***


J'irais, par le bois de pins, de sapins et de cédrées, cueillir avec douceur, les baisers du silence à fleur de ses lèvres frémissantes.
J'irais lui étaler les palpitations de mon cœur, aux pieds de ses troncs millénaires.
Et dans les lisières et les orées de sa flore et de sa faune, je me laisserais séduire par le charme de ses regards qui me troublent la sérénité de l'âme et m'invitent à la randonnée alpestre.
_ Qu'as-tu fait, loin de moi,toutes ces années de nostalgie champêtre, Oh, poète ?
_ J'étais à la quête de la vie et de la pensée, sans t'oublier, Oh, beauté singulière de L'Atlas !
Je reviens à toi, cherchant ton étreinte maternelle, ton souffle divin, ton corps luxuriant. Que ne puisse le temps s'arrêter, pour que renaissent en moi tes faveurs d'antan !
Et que dans mon cœur puissent mûrir mes amours, grandissent mes rêves, puissent se nourrir mes idées, mes pensées et ma sagesse !

Abdelmalek Aghzaf




Le vendredi 19/09/2014©®
Café L'Époque, Fès.



POÉSIE BRÈVE : 


Dis-moi

Dis-moi si tu sais
Ce que disent le matin, les roses ?
Dis-moi si tu sais
Ce que chantent le jour, les colombes ?
Dis-moi si tu sais
Ce que pensent l'Aigle Royal et L'Albatros ?
Dis-moi si tu sais
Ce que disent ton coeur et ton esprit,
Quant à la rencontre de la beauté divine ?
Crois-tu tout savoir ? Tout comprendre ?
De la Création de Dieu ?
De la quintescence de l'existence ?
Du vrai sens donné à tout ce qui t'entoure ?
De toi, de ce que tu fus, tu es et tu seras ?
Oh, femme, oh, homme : fruit d'un hasard !

Abdelmalek Aghzaf,
Fès, le 18/09/2014©®



Feuille d'automne

Dans une flaque des premières pluies
Se laissa choir, inerte, morte,
Sans âme, le teint blême des morts,
Ma feuille de platane,
Rendit l'âme, ce matin.
Dans son linceul liquide,
Je la regarde, triste, le teint livide
Et je pensais que sa place,
Ma feuille de platane, n'est point
En jonchant sans conscience
Le pied des tronc squelettiques des mûriers
Caroubiers, cerisiers, amandiers et sapins.
Je la pris d'une main, avec grand soin,
J'ouvris mon Tolstoï, au hasard,
Je la mis entre les pages
De Guerre et Paix,
Pensant que ma feuille de platane
Morte en ce début d'automne, ce matin,
Pourrait survivre entre les mots et les pages
D'un grand livre, d'un sage penseur
D'un bon diseur de mots
Prophéties, idées et sagesse
Ainsi, des hommes/arbres qu'ils furent
Nous ne gardons
Que nostalgies et souvenirs
Entre moments de bonheur et douloureux maux
Tristesse et gaieté
Du temps qui passe
Et du corps qui trépasse,.. !

Abdelmalek Aghzaf,
Fès, Café L'Époque, le 23/09/2014©®


Goutte de pluie

Elle vient tout juste du ciel
Tombe sur le bout du nez
Et coule sur la pente de la peau
Pour atterrir sur le bord supérieur
De la lèvre.
La bouche entrouverte :
_ Ah, il pleut ! Déjà ?

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 23/09/2014©®


Regard furtif

Il toise la rose,
Il effleure la fleur,
Il passe sur la face,
Il suit son chemin,
Sans lendemain.

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 23/08/2014©®



L'arbre muet

Je trébuche,
Je me demande
Pourquoi l'arbre d'en face
Ne parle pas !

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 23/09/2014©®


Mon fruit préféré

Je m'arrange,
Pour la manger tout doucement,
Toute entière
Sans rien laisser au hasard.
Sans toucher à l'inutile.
Elle est toujours ma préférée,
La délicieuse, la sucrée et douce :
Mon Orange !

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 23/08/2014©®

Ma brune ou ma blonde !

J'ose et la dépose
Sur le bord du cendrier.
Elle se meut, dans sa fumée,
Dans sa cendre, elle se crispe
Et se métamorphose.
De la pure brune et blonde
Il ne reste que cendres
Cendres, cendres, cendres !
Ma pauvre chérie, ma chère fleurette
Qui me fait mal et que j'aime
Jusqu'au feu de son souffle
Qui, doucement, se consume,
Jusqu'à l'aigreur de sa senteur,
Bonheur ou horreur,
Je suis pris dans son sillage,
Dans son amour,
Chaque nuit, chaque jour,
Elle, ma sorcière :
Ma cigarette! C'est presque bête !

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 23/09/2014©®

N.B.
Fumer, c'est mourir !
À éviter.



Mon âme

" Je vais sortir prendre ma tasse de café, au Café du coin et parler à mon âme " !

M'adresser à elle
Comme à une personne,
Lui confier, en confidente sûre et fidèle,
Ce qui restait de mes péchés,
Si j'en avais encore,
S'ils existaient dans mon esprit, dans mon corps,
Je pourrais lui intimer tout ce que je ne peux avouer
À quiconque, parmi les vivants, parmi les humains.

Une âme est plus qu'une sœur,
Plus qu'une nonne, plus qu'une mère,
Plus qu'un frère, plus qu'un père !
Une âme, est mon âme à moi.
Elle n'est pas partagée,
Elle ne peut être écoutée,
Elle ne peut être qu'à moi.
Elle est en moi.
Elle est Moi.

Je me parle et je me reconnais.
Cela me plaît, cela me suffit.

Ses conseils sont les meilleurs.
Son écoute est totale.
Elle est faite à ma mesure.
Elle et moi, nous faisons Un.
Elle me ressemble.
La seule différence : on me voit,
Elle n'est jamais là.
Personne ne la connaît.
Personne ne la reconnaît.

Abdelmalek Aghzaf
Fès, le 25/09/2014©®


Rire

Je ris
Jusqu'aux larmes.
Mon rire,
Une arme,
Sans armes,
Ni larmes.
Rire pour rire,
Vivre et survivre.
Le rire pour le corps
L'âme, l'esprit et le cœur :
Santé, vigueur,
Bonhommie, vivacité et bonheur.

Abdelmalek Aghzaf
Tiznit, le 07/10/2014©®


Repos

Sur le banc,
Sur la pierre,
Sur le rocher,
À califourchon,
Sur une branche
D'un arganier,
D'un pin, ou d'un sapin
D'un hêtre ou d'un cèdre,
Aux fins fonds de la forêt,
Aux confins de L'Atlas,
Bercé par l'air frais,
Les senteurs m'enlacent
Et l'esprit et le cœur,
Nostalgie du terroir,
Images de mes souvenirs
Que j'adore, tel un berçoir !

Abdelmalek Aghzaf
Tiznit, le 07/10/2014©®


Pleurs

Quand je pleure,
Je me soulage.
Quand je pleure,
Mon corps dégage
Toute la souffrance,
Tout le stress,
Toute trace de vengeance,
De remontrances,
De rancœur,
De méfiance,
De colère.
Mon cœur se lave,
Mon corps se vide,
Mon être ressuscite,
Je vis.

Abdelmalek Aghzaf
Tiznit, le 07/10/2014©®

Famille

Bonheur,
D'être parmi les miens
D'être Moi et les autres moi,
Qui me procurent amour, tendresse et joie
Encouragements et allégresse.
Miroir de ma vie,
J'en suis heureux jusqu'au cil du regard,
Jusqu'au son de leur parole,
Jusqu'au bruit de leurs voix.
Jusqu'à l'intuition de leurs pensées.

Abdelmalek Aghzaf
Tiznit, le 07/10/2014©®



À ma petite-fille : Ouiam !


Ouiam,
Frêle, jasmin,
Entre nos mains,
Sourire d'ange,
Regard sain,
Oeuvre du divin !
Nous t'adorons,
Nous te dorlotons,
Nous te chouchoutons !

Crie, appelle la vie !
Accroche-toi, tu survis !

Et, demain
Et après-demain,
Tu sauras venir nous voir,
Nous aimer et pouvoir
Nous reconnaître et dire :
Bonjour ou bonsoir
" Papitou " et " Mamitou "

Un jour, tu reprendras le flambeau
Du futur et des années à venir
Et, libre, aller faire ta vie,
Construire ton bonheur,
Et sûre, du droit chemin, de ta voie,
Celle des femmes et des enfants sans avenir,
Te défendre et les défendre pour le meilleur
Et pour le pire !

Abdelmalek Aghzaf
Tiznit, le 07/10/2014©®




samedi 19 avril 2014

Mes prières صلواتي


  IL N'Y A PAS lieu, NI D'IGNORER, NI DE FAIRE SEMBLANT, NI DE COMPATIR. IL FAUT DIRE NON :


  Mes prières

Après mes psaumes,
Je m'apprête à la prière
De sollicitude et de miséricorde
Pour le salut de l'âme des morts et des victimes
Des génocides et des tueries de tous bords
Et de tous horizons

Mes prières les sauveront-elles ?
Le gazouillement du rossignol,
Saura - t - il assouvir les désirs des amants ?
La splendeur des roses, effacera -t - elle le spectre de la colère ?
Les chants de Fayrouz, plairont - ils à l'ouïe des sourds-muets ?
Les gouttelettes de la rosée du matin, laveront - elles
les larmes des veuves et des orphelins ?

Mes prières, voix de colère,
Inspiration du soleil,
Ou de la lune,
Ou des cendres du volcan ?

S'étalant sur les cimes de  l'onde et aux fins fonds du firmament,
Ont  -  elles un sens ?



Abdelmalek Aghzaf
Ksar El-Kébir, le 15/04/2014.

dimanche 13 avril 2014

Poème : camps de la honte مخيمات العار

Poème bref :

                   Camps de la honte

   
      Fillette aux pieds nus
           pleure la perte
             de son père

    Pleure le vide de son ventre
    Pleure la soif sur ses lèvres

              Mon Dieu,
        Quel est donc son crime ?
                Quel est donc son péché ?



                     Abdelmalek Aghzaf,
                                                 Ksar El-Kébir, le

:   بالعربية    قصيدة      
                        

مخيمات العار                                      



          تبكي الصبية الصغيرة
          ذات الساقين العاريتين

          على فقدان أبيها

          وعلى الجوع في بطنها   
          والظمإ على   شفتيها
    
           رباه

           ما   ذنبها ؟
           ما  جريمتها ؟

    

      عبدالمالك أغزاف
القصر الكبير في ٠٨\٠٤\٢٠١٤
.



Voix de la Nature صوت الطبيعة

   

    Toujours dans cette série de petits poèmes, traduits par mes soins, pour le plaisir littéraire de tous :

Poème :

La Voix de la Nature

Arbre
Branche
Tourterelle
À l'aube et au Crépuscule
Telle une fillette
Chante la tourterelle
Et de félicité, la branche frissonne
Pour que l'arbre dise
Les pages de l'existence divine
Dans le livre de l'oubli
De l'espèce humaine !

                    

Abdelmalek Aghzaf
                           Ksar El-Kébir, le

                         قصيدة :

                           صوت الطبيعة

                                     شجرة
                                          غصن
                                                يمامة
                                         عند الفجر ومع الأصيل
                                           كالصبية تغرد اليمامة
                                       ويرتعش الغصن نشوة
                                       لتحكي الشجرة
                                       صفحات الوجود الإلاهي
                                        في كتاب النسيان
                                        لبني الإنسان

  
                         عبدالمالك أغزاف
                         القصر الكبير في ٠٨\٠٤\٢٠١٤.
          
.

samedi 12 avril 2014

Édition n°3 du Recueil de poésies : Voix et Parole du Silence :

http://www.lulu.com/items/volume_77/14467000/14467179/1/preview/Notes_ddition_de_la_3me_dition_du_recueil_de_posies__Voix_et_Parole_du_Silence.pdf

samedi 5 avril 2014

Méditaions en poème : Au miroir des souvenirs

http://aghzafi.tumblr.com/post/81782348033/meditations-en-poeme-au-miroir-des-souvenirs

Méditations en poème :


Au miroir des souvenirs




l'illusion du monde nous habite,

les ventouses de son céphalopode nous y retiennent de partout.

Nous ne pouvons nous en détacher.

la liberté nous est illusion,

l'amour nous est illusion,

la paix nous est illusion,

la joie, le bonheur,

le calme intérieur nous ne sont que mirage,...

Nous croyons être,

mais notre être est ailleurs.

Nous nourrissons l'espoir,

Nous suivons nos souhaits,

à satiété !


Petite larme de rosée sur la fleur de notre âge

Indifférence !


Sur les chemins de la pensée,

nous embrassons une idée,

nous en oublions d'autres.

Nous sommes somnambules,

notre conscience n'est pas.

Seuls nos sentiments nous guident

vers les rivages inconnus.


la peur, la crainte,

l'appréhension de la découverte

nous coupent le souffle,

nous froissent le coeur,

nous hypnotisent,

nous croyons voir,

en regardant,

nous croyons écouter,

en entendant.

Nous sommes obsédés par

la première impression.

L'éclat de lumière

nous éblouit.


Tel le bateau ivre, en dérive,

nous chavirons,

sans boussole ni équerre.


Nous vivons le grand mensonge.

L'ailleurs n'existe peut-être pas,

le présent n'est que relatif

au passé qui nous paraît si lointain.

Le temps est incertain,

ses limites ne sont  qu' hésitation,

doute et incertitude.


L'espace-temps nous est corps,

toujours en mouvements de nues et d ' ondes,

vagues d'océans :

nous nous ressemblons dans la différence.


Sur les sables mouvants,

nous filons notre destin,

nous brodons nos  histoires,

nous tissons notre toile,

jusqu'à la mort,

jusqu'à l'infini.


Le voile de nos croyances, convictions, raison,

certitude et sagesse

tournent avec le tourbillon,

du mensonge et de la vérité,

dans l'espace aux frontières incertaines

où les limites ne sont

que délires, délires, délires !

             

                Abdelmalek Aghzaf,

                                                   Ksar El - Kébir, le 05/04/2014.







Méditations en poème : miroir des souvenirs


http://aghzafi.tumblr.com/post/81782348033/meditations-en-poeme-au-miroir-des-souvenirs

vendredi 7 mars 2014

poème bref : Bouquet pour la femme 8 Mars


BOUQUET DE MOTS EN FLEURS. Pour la femme
                                                8 MARS 2014

En voici un autre bouquet :
Des mots sincères
Des mots simples
Des mots qui chantent l'amour
Des mots qui vénèrent la femme
Non comme statue
Mais comme femme
Qui nous bénit
Qui nous aime
Qui nous est fidèle !

jeudi 16 juin 2011

Le poète, faiseur de mots,


Poème : 
              Le poète, faiseur de mots,


Il tisse la trame de la parole à sa guise
libre
il colore les mots
modeste
il transmet la sagesse
vivant
il chante l'existence
heureux
il glorifie Dieu
mélancolique
il bénit l'eau du ciel
et quand il est las,
il égrène le temps qui coule !


Abdelmalek Aghzaf

L'hymne du poète


         Poème : 

             L'hymne du poète,


L'image parlée du poète
est à percevoir comme signe
d'un passé disparu
ou d'un futur à vivre
La parole chantée de l'Aède
est une transcendance de l'âme
entre la transe du rythme
et le Solfège de la rime
Tout le reste est une symphonie
tantôt heureuse, tantôt triste
Suivant la couleur du ciel
À l'Aube ou au Crépuscule
Du petit mot balbutié
À LA PHRASE TOUTE FAITE
Prends le poète comme guide
et va en voyage
très loin, là où il y a les étoiles
tout près des cimes
aux crêtes des ondes
pour entendre des voix lointaines
des sirènes dans les coquillages
des Houris dans l'écho redondant des vallées
Et sous le ciel si près à longueur
du regard embrasse la lune
Tu écouteras enfin la voie divine
te révéler les Dix lois
de la belle Création de Dieu !

    Abdelmalek Aghzaf

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