Poème inédit, en mémoire de celle que j'aimais et qui m'aimait
:
Je me souviens de son
sourire, de son rire,
Je me souviens de son front
tatoué,
Je me souviens de ses
paroles, de son discours,
Je me souviens de ses
chaudes larmes,,
De ses joues rosies par la
douleur,
Je me souviens de son amour
singulier,
De sa foi et de ses longues
prières,
Mon unique, incomparable et
sacré amour !
Je me souviens de ses
moments de bonheur,
De ses instants de joie et
d'allégresse,
Dans sa danse d'extase,
quand elle était toute heureuse !
Attachée à la vie, aimant et
chérissant les siens,
Trimeuse jusqu'à l'os,
artiste en tous ses petits gestes,
Laborieuse jusqu'au moment
fatidique de son agonie !
Je me souviens d'elle,
j'entends sa voix, je vois son regard,
Son corps si chétif, la
grandeur de son âme !
Elle, toujours et rien
qu'elle,
Après des années lumière, je
me souviendrai d'elle !
Une petite larme perle, un
soupçon de sourire, en son souvenir !
Elle que j'aimais et qui
m'aimait et que j'aime :
Je me souviens de ma mère !
Abdelmalek Aghzaf, Fès, le
23 février 2015
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