Ô Mer, toi fabuleux océan !
Je reviens à toi, je te raconte, sans
détour
Les secrets de mes mes folles amours
Ce dont souffre, depuis peu, mon
palpitant cœur
Mais, hélas, toute mon histoire et
mes intimes déboires
Se les racontent déjà, étoiles,
flots, coquilles à ras bords
Des abysses au sable des plages nues,
se tracent
Se tissent, se tressent mille
histoires
De mes joies, de mes rires, de mes peines
Et toutes les vagues, tous les jets
de tes flots
Chaque jour, tous les soirs ramènent
Mon idylle dans leurs bribes des coquillages
Les chants en écho des fabuleuses
sirènes
Je ne relaterais plus mon bonheur, ni
mes peines
Au bord de tes marées pérennes
Pour que mon idylle soit mienne
Mon histoire continue et devienne
Le grand cours secret des pluies
diluviennes
Des sources des rivières sereines
Dans leur parcours, leurs méandres
sorcières
Jusqu’aux silences faux de tes
entrailles qui feignent
Sincérité, simplicité et confiance
Toi, mer, tuant enfant et mère
Amant, amours délétères
Méfiance, méfiance crient oiseaux de mer
Je te quitterai sans regrets ni
offense, en aisance
De l’esprit, de la muse,
nonchalance !
Abdelmalek Aghzaf, plage Aglou,
Tiznit, avril 2015®©
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