« Heureux qui comme Ulysse
A fait beau voyage,… »
Heureux l’alchimiste sorcier, chaman
voyant,
Qui conquit la toison et répandit le
bonheur,
Heureux le chasseur des lointaines
savanes
Qui dompta les fauves et vainquit la
peur,
Alla à la quête de la gazelle
sauvage, indomptable,
Ni prestidigitateur, ni maître
dompteur
Ni même subtile magicien,
Oh, simple être humain !
Avec, crayon à la main,
Il traça des signes sur un rivage
désert,
Tatouages sur le corps, sur le
visage,
Grains de sable et ocre
poussière sur le coquillage !
D’où s’élevait le chant mélodique de
la belle sirène,
Ma singulière madone, femelle
laitière et nourricière :
-Lui, parlant de ses longs périples,
-Elle, contant ses rêves de son
prince charmant et sage !
« - Tu vois, ma Muse,
j’improvise et je m’amuse ! »
« Car, en ta présence, le ciel
s’ouvre et exauce mes prières,
Qu’un jour se lève le vent, arrive la
brise,
M’emmène si loin aux belles berges de
la Luze,
Mon voile s’étendra au large et à l’ombre
De sa longue chevelure noire, je me
laisserai choir
Car, ma fée retrouvée, de sa source
magique, j’irai boire
Mille gorgées d’élixir, rivière de
nectar,
Ainsi, mon rêve de voyageur
solitaire,
Au repos serein de son sommeil
éternel,
Que du rêve, mon âme se désaltère,
Mon esprit saoul galère
Vit enfin en transe, en extase
Tourbillon de transcendance en
transhumance !
Abdelmalek Aghzaf, Fès, le
09/02/2015®©
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