L’oiseau ne pleura pas.
Mâle ou femelle, cela ne semblait pas avoir une certaine importance.
L’oisillon, ne sachant pas encore voler, tomba du nid, dans un gazouillis
déchirant, les regards hagards, les petits pas imprécis. Les parents oiseaux
(moineaux) ne cessèrent de sauter, voler tout autour, planer dans un vacarme de
cris stridents. Par moments et par intermittence, planait un silence étonnant
et très long, il semblait ne jamais vouloir finir ! Soudain, une petite fille des humains, qui
suivait le manège tout en jouant à la marelle, s’arrêta, saisit l’oisillon, le
caressa, le fit entrer à la cuisine, le mit dans une boîte de chocolat vide,
chercha où lui mettre des miettes de la mie tendre du pain frais et un peu
d’eau.
Un silence, l’oisillon ne comprit rien, ses parents oiseaux non plus, ils se résolurent d’atterrir sur le bord du nid et regarder avec surprise. Cette fois-ci, leur petit serait bien perdu à jamais !
La petite fille, heureuse d’avoir l’oisillon, pensa l’adopter à la place de la poupée. Elle pensa devenir maman et l’oisillon, son bébé !
Un silence, l’oisillon ne comprit rien, ses parents oiseaux non plus, ils se résolurent d’atterrir sur le bord du nid et regarder avec surprise. Cette fois-ci, leur petit serait bien perdu à jamais !
La petite fille, heureuse d’avoir l’oisillon, pensa l’adopter à la place de la poupée. Elle pensa devenir maman et l’oisillon, son bébé !
Abdelmalek Aghzaf, Fès, Le 12/5/2015®©
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