Je l’ai toujours célébrée,
Je l’ai toujours chantée,
Je l’ai toujours sacrée,
Dans sa pluralité,
Dans ma naïveté,
Dans sa beauté,
Dans ma poéticité !
Elle : ma mère, ma sœur,
Elle : mon épouse, ma compagne,
Elle : ma fille, ma
petite-fille,
Elle : mon amie, mon amante,
Elle : ma sirène, ma muse,
Elle : ma fée, ma blanche
sorcière,
Elle au féminin éternel :
Nature, vie, source d’eau limpide,
Source d’amour fougueux et de
profonde tendresse !
Je l’adore jusqu’à la détestation,
Je la respecte jusqu’à la
possession !
Mais, hélas ! Ambivalence
tenace :
Amour/Haine, doute/Jalousie,
Modestie/Perfidie/ Adultère,…
Elle, toujours elle :
Elle incarne le Bien et le Mal,
Elle avec tous ses contraires,
Bonheur et malheur,
Bassesse et grandeur,
Maîtresse dominatrice,
Âme blanche, âme noire,
Belle et laide,
Dans son miroir/ Rêve et
réalité !
Pourtant, je lui succombe,
Je suis son chien fidèle,
Je me perds en elle,
Elle m’envoûte, elle m’assassine,
Et son câlin à jamais me fascine,
Avec elle, dans la solitude, jusqu’à la fin,
Jusqu’à la mort, serein
Je suis dans l’acceptation et le
pardon !
Elle est en moi, je fais partie
d’elle,
Femme/Tronc, femme fée, sublissime
sirène !
Je la fête dans toutes mes
contradictions,
Je la fête elle, ma femme
plurielle !
Abdelmalek Aghzaf, Fès, le 08/03/2015®©
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